La SPA Vauclusienne est la plus ancienne association de défense des animaux du département de Vaucluse. Elle à été fondée à Avignon en 1933 par le professeur Samuel Griolet, pasteur de l'Eglise réformée et professeur de philosophie au lycée Mistral d'Avignon.
Premier président (de 1933 à sa mort en 1948), le professeur Griolet est connu pour ses combats en faveur des animaux (conférences publiques et participation à des actions contre la corrida). Il a créé un premier refuge d'animaux à Avignon au quartier St Ruf.
Son successeur fut Alice Bartésago (présidente de 1956 à 1968) qui fut contrainte de faire fermer le refuge de St Ruf, frappé d'expropriation, à la fin des années 1950. A cette date, la SPA vauclusienne n'avait plus de refuge pour héberger les animaux abandonnés.
Emue face à cette situation, une généreuse bienfaitrice, qui avait dèjà aidé le premier refuge d'Avignon, voulut qu'à son décès, l'ensemble de ses biens servit à cette cause.
C'est en 1966, qu'un décret pris par le Conseil d'Etat autorisa le legs universel consenti par la Marquise Thérèse de l'Espine, en faveur de la SPA Vauclusienne ; selon ses volontés, ses biens, dont son domaine agricole du Pigeolet situé sur les communes de Saumane et L'Isle sur la Sorgue devaient servir intégralement à la création d'un refuge pour animaux perdus et abandonnés. Ce refuge fut ouvert au début de l'année 1968.
En décembre 1967, le siège social a été transféré d'Avignon à L'Isle sur la Sorgue, au domaine du Petit Pigeolet.
Par un décret du 9 mars 1982, la SPA Vauclusienne a été reconnue comme établissement d'utilité publique.
En 2004, un deuxième refuge, celui de Piégon (26), a été rattaché à l'association.
Selon ses statdans les refuges qu'elle gèreuts, la SPA Vauclusienne a pour mission essentielle l'accueil des animaux trouvés errants, perdus et abandonnés et la gestion de refuges d'animaux. Mais ses actions vont bien au delà pour la défense des animaux (interventions pour lutter contre les maltraitances) et dans le domaine de la prévention et de la sensibilisation ; elle organise des campagnes de stérilisation des chats sans maître ; elle participe à des manifestations autour de l'animal de compagnie (stands d'informations).
Tous les trois ans, un prix est décerné à une classe d'éléves de l'enseignement primaire ou secondaire qui a été sensibilisée à la cause animale.